Botanique

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RANDONNER POUR DES FLEURS ?

C’est mieux que de randonner pour des clopinettes mais enfin… En tant que botaniste, je ne me lasse pas de découvrir et  d’étudier les plantes, et je me rends compte de l’infinie richesse des végétaux. Les savoirs scientifiques de plus en plus pointus mettent en évidence la composition chimique, la finesse des communications entre les communautés végétales, les adaptations à l’environnement… Et parfois, on s’aperçoit que les connaissances empiriques issues de siècles d’observations savaient déjà ce que la science découvre !

Une randonnée botanique est un fantastique moment d’immersion dans le monde végétal, à la découverte de ses anecdotes, ses grandes lois, sa complexité, sa beauté surtout ! 

Cette immersion dans le monde végétal prend plusieurs formes :

  • Des focus durant la marche. Deux à trois fois par jour, dans des lieux repérés à l’avance, j’offre un apport de connaissance : reconnaitre les grandes familles botaniques, découvrir les associations et communautés végétales, voir les liens entre le climat et les plantes, comprendre les sols et leur formation, comprendre comment les plantes façonnent une civilisation et l’inverse, observer les caractéristiques à l’œil nu et à la loupe…
  • Une herborisation en continu: durant toute la marche, on repère les plantes pour les nommer, les rattacher à une famille, donner leurs propriétés médicinales ou culinaires, apprendre à les identifier en se servant d’une flore… une répétition nécessaire, souriante et tranquille, parce que « cent fois sur le métier il faut remettre l’ouvrage ! »
  • Des ateliers pratiques: certains soirs, au refuge, je propose des ateliers  pratiques pour faire ensemble les baumes et préparations, pour disséquer et découvrir l’infinie variété des noms de plantes et des noms des parties de la plante, pour tenter une approche sensible de certains végétaux…
  • De la dégustation : grâce à notre super intendant, chaque repas du soir comprend un plat à base de plantes : pesto de plantain, flan de fleurs de sureau, tarte au pissenlit… on déguste, et Scar vous donne la recette ! En marchant, on goute aussi ce qui est comestible, car la reconnaissance se fait avec les cinq sens et le goût nous permet parfois de différencier des feuilles.
  • Des livres en libre service : une pleine malle de livres nous retrouve chaque soir à l’étape, pour une curiosité ou un approfondissement plus personnel. Flores, livres sur les propriétés médicinales, sur le lien avec le sol, sur les plantes dans l’histoire… des livres pour tous les goûts, à déguster sur place ou à se procurer plus tard.

En tant que géobiologue, j’ai une lecture parfois différente des paysages, et la végétation fait partie de cette grille de lecture : indication des zones de failles, de la présence d’eau souterraine ou de surface, d’un vortex… Je vous proposerai donc aussi quelques exercices de découverte de l’énergie des plantes, de recherche d’eau, avec des baguettes de sourcier, avec un pendule ou tout simplement en écoutant votre ressenti corporel.